Par le passé de nos ancêtres, nous voyageons dans le temps, nous traversons la mer depuis le port de Marseille pour accoster dans le port de Tamatave, ainsi le souvenir reste vivant au travers de ces quelques photos. Nos aïeux nous regardent depuis leurs demeures à jamais éternelles.
Ceci est une mémoire de notre famille dispersée et perdue par le temps.

quinta-feira, 3 de setembro de 2009

Tamatave


Joureur de VALIHA, instrument à corde traditionel malgache confectionné avec du bambou , le son s'apparente à celui de la harpe.(l'équivalent est la cithare tubulaire et la cithare sur caisse). Il est doté de plusieurs cordes( de 16 à 24 ) entourant le bambou. Il en ressort un très joli son agréable à l'oreille.

Chante ma valiha
Elle s'appelait Rasoa,
oui vraiment quel joli nom
belle et douce comme tout
et nous nous aimions
Mais voilà que sans rien dire,
un beau jour elle est partie
emportant tout son sourire
et brisant ma vie.
Tout seul dans la nuit sereine,
dans ma case en bois,
pour atténuer ma peine,
je n'ai plus que toi.
Chante, chante ma valiha
chante mon malheur,
vibre, vibre ma valiha,
vibre avec mon coeur.
Seule tu peux comprendre
ma peine et ma douleur,
et tes notes si tendres
sécheront mes pleurs.
Chante, chante, je t'en prie,
accompagne moi vibre,
toi ma seule amie,
vibre avec ma voix.
Un vazaha lui a promis
mille choses si jolies,
les merveilles de Paris,
tout un paradis.
Pourtant la vie est si douce
et la forêt si jolie
dans le petit coin de brousse
de mon beau pays.
Tout seul dans la nuit sereine,
dans ma case en bois,
pour atténuer ma peine,
je n'ai plus que toi.
Mihirà re ry valiha,
niihira izao,
manenoa ry valiha
Iangaviako ianao.
Fa ny feonao irery
no irikoo izany,
hanasitrana ny fery
sy hamafa tomany.
Mihirà re ry valiha,
mihirà izao, manenoa ry valiha
iangaviako ianao.
Henri RATSIMBAZAFY 1960

Mianadahy

Zaza H.
Tsy misy mamy ohatry ny zanaka fa raha manaikitra ny nono akifika.
Rien n'est plus doux qu'un enfant mais quand il mord le sein, on le repousse.

Fianakaviana

Famille H...
Toy ny ray aman-dreny : ny iray niteraka ny iray niampofo
Comme le père et la mère, l'un a enfanté, l'autre a tenu sur ses genoux